Délice pour le coeur

Ralf Kunze de Pixabay


Aucun acte de bienveillance ou d’amour
 n’est jamais perdu. 
La vie se charge de tout nous rendre au centuple,
 pas forcément de la même manière dont nous le pensons, ou le faisons. 
Sachons juste que nous sommes 
toujours hautement récompensés
 pour tout acte empreint de bonté. 

  Sa vie, on la gère, on ne la subit pas. 
Sois prêt à accueillir ce qui se présente à toi au quotidien. 
Ce qui compte, à dire vrai, 
c’est la façon dont tu perçois les évènements, 
ta capacité à rebondir à toute épreuve 
afin que tu ne sois pas le joujou des circonstances 
mais bel et bien l’acteur et le maître de ta vie. 

 « La vie, c’est l’amour, l’entraide, la joie, 
la bonne humeur, la liberté d’être. »

 « Il faut ÊTRE, pour pouvoir FAIRE, et AVOIR. 
Nous sommes des êtres humains, 
non des « faire humain » et encore moins des « avoir humain ». 

Restons qui nous sommes à l’origine. 
En effet, nombreuses sont les personnes qui se préoccupent de faire 
ou d’avoir beaucoup de choses 
et oublient tristement qui elles sont. !


Nathy Labell

Si j’ai appris quelque chose de la vie …


Si j’ai appris quelque chose de la vie, 
c’est que parfois, les moments les plus sombres de la vie 
peuvent nous mener aux endroits les plus lumineux.

J’ai appris que les personnes les plus toxiques peuvent nous apprendre les leçons les plus importantes.
Que nos luttes les plus douloureuses peuvent nous donner le plus grand des apprentissages
 et que les pertes d’amitié et d’amour les plus déchirantes peuvent faire place aux plus merveilleuses des rencontres.
J’ai appris que ce qui semble être une malédiction dans l’instant 
peut être en réalité une bénédiction et que ce qui semble être la fin du chemin
 est en réalité la découverte que nous sommes censés emprunter un autre chemin.

J’ai appris que même si les choses semblaient difficiles, il y avait toujours de l’espoir. 
Et j’ai appris que même si nous nous sentons impuissants 
et que les choses semblent horribles, nous ne pouvons pas abandonner.
Nous devons continuer... 
Même lorsque cela fait peur, même lorsque toutes nos forces semblent épuisées, 
nous devons continuer à nous relever et à aller de l’avant, 
car quoi que nous combattions dans l’instant, cela passera, nous passerons au travers et nous réussirons.

Nous avons réussi jusque-là. 
Nous pouvons survivre à tout ce qui vient ensuite.

~ Daniell Koepke

Lui


Lui qui ne chercha pas à être l‘égal 
Ni même le rival
De son père l’Eternel Dieu
Nous ouvrit les portes des Cieux
Humblement, Il s’est abaissé
Lui, Fils de l’Homme
Pour servir tous les hommes
Il aimait jouir de la vie
Boire de la vigne, le bon vin
Avec le pauvre partager le pain 
Et tout autour de lui 
Il  faisait le bien
Inlassablement parcourait les contrées
Vivant comme un nomade
Il  guérissait les malades
Et les âmes tourmentées

Il savait d’avance quel sort 
Quelle fin lui serait réservée !
O Ennemi à vaincre ! La mort !
Seul, Il pria ce fameux soir
Mais cette coupe à boire
Ne lui fut point épargnée
Crucifié sur cet infâme bois 
En un cri, Il expira sur la croix !
Oh ! C’est pourquoi
Christ, notre frère en humanité
Notre Sauveur a été élevé
Au plus haut rang 
Au rang des Grands !
Et que dès lors, son nom 
Est au -dessus de tout "Nom"

À la gloire du Père !


©Lucia Galb

La résilience



La résilience c’est fleurir dans une terre aride 
Ou après un hiver long et rigoureux.
Autour de nous il y a de nombreux résilients silencieux 
Comme celui qui a survécu à une grave maladie 
Ou qui a repris sa vie en main après un traumatisme incroyable
Un être résilient, 
C’est quelqu’un qui ne s’est pas laissé abattre par les épreuves
Mais qui est devenu plus fort grâce à elles.

C’est un combattant courageux qui se tient debout 
Alors que d’autres finiraient par baisser les bras.
C’est un enfant maltraité qui devient un adulte droit 
Et compatissant à la douleur des autres.
C’est quelqu’un à qui on a dit de se taire toute sa vie 
Et qui finit par prendre la parole, SA parole !
C’est un enfant du divorce et des conflits qui persiste 
À croire à l’amour et au couple.
C’est l’oiseau à l’aile amochée qui réapprend à voler.
Nous sommes tous des êtres résilients 
Nous avons survécu à nos propres guerres !

Souvenons- nous en lorsque nous rencontrerons une autre épreuve
Nous sommes capables de survivre 
Nous l’avons déjà fait !

Auteure Diane Gagnon






























Bonne journée de la femme !

Aujourd’hui nous célébrons la femme
A sa puissance féminine, 
Nous rendons hommage !
Hommage à tout ce chemin qu’elle parcourt depuis toujours! 


Femme ! 

La vie commence par toi
Tu en es porteuse, tu la donnes
Par ton courage, ta ténacité
Ta persévérance, ta patience
Ton pouvoir de résilience
Et par tes sourires
Tu la rends plus belle encore
Pour ceux qui te côtoient

Les larmes sont souvent ton lot
Et le sacrifice ne t’ai point étranger
Ton cœur est un océan de secrets
Une immense vague de tourments
Il est don, 
Amour et pardon…

Tes silences sont des prières secrètes
Tes mains apaisantes procurent le bien-être
Femme !
 Ta beauté de coeur est parfaite !
Ta silhouette qui ondule est fascinante
Et tes regards parfois chavirent les sens
Ton sein est ce havre de paix
Un doux refuge où l’on se sent aimé

©Lucia Galb

Quand !!

Nous sommes fortement  enclins à attendre quelque chose.  
Attendre le résultat d’un examen, ou d’un acte ou d'un événement. 
Les yeux rivés sur leur aboutissement. 
Attendre quelque chose de différent, de meilleur,  toujours projetés vers l'avenir….

On pense que tout changera quand ceci ou quand cela viendra ! 
Que représentent tous ces « quand » ?

On peut escalader une montagne en ne songeant qu'à ce qu’on verra du sommet. 
Et ainsi on attend la pause au travail, la fin de la journée, 
le week-end, les vacances…

On se dit : "Quand j'aurai rencontré l'âme sœur ça ira mieux ou 
Quand j'aurai plus d’argent... 
Quand j’aurai déménagé à la campagne... 
Quand j'aurai plus de temps... !
Ah ! Quand " il " ou "elle" était là prés de moi..!

Que de « quand » et de
 «  Ah!  Si j'avais su ou des « c'était bien mieux avant ».

Finalement, on ne vit pas, et puis les années passent.
Le compte à rebours commence et on ne savoure pas la vie ou que très peu.
Ce cadeau qui nous est offert et qui n'a pas de prix !...
 
On ne prend pas vraiment plaisir aux choses simples de la vie telle la beauté d’un paysage. 
La couleur de l’aube ou d’un coucher de soleil. 
On n’accorde si peu d’intérêt à tous ces regards qui croisent le nôtre
Et nous invitent à la rencontre, à la chaleur humaine ou une belle amitié.

Essayons de prendre conscience que chaque acte peut devenir un véritable plaisir. 
Et que chaque geste peut devenir un vrai bonheur !

©Lucia Galb


Toutes ces émotions

Toutes ces émotions à fleur de peau
Qu’en faire ?
Comment les gérer pour s’apaiser
Quand on ressent une profonde angoisse
Face à sa propre impuissance à changer les choses
Quand l’inquiétude et l’incertitude du lendemain
Envahissent tout notre être
Et monopolisent toutes nos pensées 
Jour et nuit 

Quand on sait d’avance que seules les larmes 
Seront notre refuge, notre consolation
Face à la tristesse 
Face parfois à la peur de l’inconnu 
Sans pouvoir entrevoir d’issue 

Avide de contact et d’apaisement
Le corps réclame à cor et à cris 
Une douce consolation dans l’étreinte

©Lucia Galb

L’autre ne nous blesse pas

L'autre ne nous blesse pas : 
Il nous révèle simplement que nos plaies n'étaient pas guéries. 
Nous avons cru que la rencontre avec un autre nous avait guéris. 
C'était une illusion, car la guérison ne vient jamais de l'extérieur,
 Mais toujours de l'intérieur.

La relation avec l'autre est donc pour nous un révélateur 
De nos manques et de nos souffrances cachées.
Croire qu'une relation, 
quelle qu'en soit la nature,
 peut nous faire oublier nos manques 
et nos souffrances est un leurre. 

Cela conduit inévitablement à la déception.
En revanche, si nous envisageons nos relations
 avec les autres comme une opportunité de nous connaître,
 nous pourrons commencer à combler nos besoins 
et guérir nos blessures.

Tant que nous nous berçons de l'illusion 
que l'autre possède la clé de notre bonheur,
 nous restons dans un état de dépendance. 
L'autre représente une drogue 
dont le sevrage nous est intolérable. 
Le manque réveille notre souffrance, 
notre crainte et donc notre colère. 

Par Thierry Janssen

Te voilà

Te voilà

Dès que je m’endors
Tes ailes lumineuses comme l’Aurore
Tout doucement se posent sur moi
Oh ! Si près, te voilà !

Un souffle léger frôle mon oreille
Comme l’ange gardien tu veilles
Est-ce en songe ou bien en rêve 
Qu'alors que je t’aperçois 

Un parfum ancien comme l’encens
Sur tout mon corps se répand
Et il me semble comme Eve

De Ton ombre et de Tes doigts 
Dans le Jardin d’Eden, naître
Au plus profond de Toi, être


© Lucia Galb

Quelqu’un meurt

Si la vie est limitée, l’amour lui est infini
Une pensée pour mes ami(e)s qui traversent en ce moment l'épreuve du deuil 
Quelqu’un meurt, et c’est comme des pas qui s’arrêtent.
Mais si c’était un départ pour un nouveau voyage ?

Quelqu’un meurt, et c’est comme un arbre qui tombe.
Mais si c’était une graine germant dans une terre nouvelle ?

Quelqu’un meurt, et c’est comme une porte qui claque.
Mais si c’était un passage s’ouvrant sur d’autres paysages ?

Quelqu’un meurt, et c’est comme un silence qui hurle.
Mais s’il nous aidait à entendre la fragile musique de la vie ?


L’Arbre et la graine » – Benoît Marchon

Le Temps


On dit que le temps arrange tout, il suffit de l’attendre.
Mais qu’il est donc lent, le temps de l’attente.
L’attente de l’ami, qu’on a pas vu depuis longtemps.
L’attente des secours, quand survient l’accident.
L’attente de la guérison, quand s’éternise la souffrance.
L’attente du soleil, quand tarde le printemps.
L’attente de la compassion, quand dure l’indifférence.
L’attente du pardon, pour une lointaine offense.

Pourtant, il suffit qu’on l’oublie, le temps.
Quand arrive l’ami qu’on attendait depuis longtemps.
Que se réveillent les souvenirs d’antan.
Et qu’on déroule les histoires du bon vieux temps.
Il en profite pour nous échapper et galoper, le temps.
Et quand vient le temps d’aller voir où en est le temps,
On s’aperçoit qu’il a filé comme le vent, le temps.
Et qu’on ne peut le rattraper, le temps.

On a parfois envie de l’emprisonner dans les bons moments.
Mais lent ou rapide, on ne peut l’arrêter de passer, le temps.
Puis quand vient le temps de disposer de notre temps,
On voudrait arrêter, histoire de regarder passer le temps.
Mais on se lasse vite à ne faire que regarder passer le temps.
Alors on proposera à un ami, à qui il ne reste que peu de temps,
De l’accompagner jusqu’au bout de son temps.
On répondra à l’enfant qui nous demande un peu de temps,
Que pour lui, on a tout notre temps.
En espérant que, quand il ne nous restera que peu de temps,
Quelqu’un aura pour nous, un peu de temps.


(Martial Nouveau)

Quitter

Image par Azmi Talib de Pixabay

Quitter c’est laisser, s’éloigner, rompre… 
Quitter ce peut être une nécessité, un besoin vital.
Il arrive que l’on ressente au plus profond de soi ,
qu’un changement devient nécessaire pour se retrouver soi.
Faire le point ou bien vivre de nouvelles expériences.

Ce besoin de rompre avec tout ce qui nous semble néfaste est une invitation à se mettre en mouvement. 
Tant de choses peuvent ne plus nous convenir et nous aspirons à un changement !

•	Rompre avec les habitudes par exemple qui entravent
•	Abandonner les lieux qui enferment 
•	Se délester de fardeaux trop lourds.
•	Quitter ses sécurités aussi bien que ses peurs. 
•	Quitter pour « être et devenir »…

Il me faut parfois la quitter, cette route que je sais droite pour oser aller de l’avant .
Explorer d’autres chemins. 
Pourvu que devant,  la vie soit toujours mouvement, 
transformation, rencontre avec l’autre.

 Et pourquoi aussi pas la découverte d’un Dieu qui se ferait compagnon de route.
 Lui qui aurait pris la forme de tant de visages.  
Les traits d’un ami ayant consolé mes chagrins, des bras tendus m’ayant apporté du soutien. 
Alors le chemin emprunté m’aura façonné, peut -être même transformé de l’intérieur.

Cela en vaut bien la peine d’oser quitter sa zone de confort.

©Lucia Galb

Il part

Image par Azmi Talib de Pixabay

Ah ! Si l’amour pouvait durer toujours

Il part …
Elle reste là
Brisée, sans aucun espoir
De le revoir
Fusent tous les souvenirs 
Gravés dans sa mémoire
Coule un torrent de larmes
Et elle a le vague à l’âme
Il part…
Sans un regard 
Ni même un au-revoir
Inaccessible, il est si loin déjà 
Une autre l’aurait-elle enchainé ?
Comme a fui l’été
L’amour peu à peu s’en est allé !
Il part
C’est peut être ailleurs 
Que se trouve son bonheur 
Et elle  reste là 
Figée, sans voix
Accrochée à ses souvenirs 
Suspendue à ces jours sans avenir 
Que restera- t-il de leur histoire 
Il est déjà trop tard 


©Lucia Galb


S’émerveiller !

L'émerveillement est le propre de l’enfant. 
Un enfant s’arrête sur le chemin pour cueillir une fleur, 
ramasser un caillou, fixer le bleu du ciel, regarder, 
toucher l’écorce d’un arbre. 
Il s’émerveille de tout et marque un vif intérêt pour tout ce qui l’entoure. 

C’est avec émotion qu’il observe, écoute le chant d’un oiseau, 
entend le bruissement des feuilles sous ses pas..

C’est beau de pouvoir s’émerveiller ainsi comme un enfant 
et de ressentir au tréfonds de soi toutes ces émotions. 
L’étonnement, l’admiration, les sensations de bien- être et les senteurs d'un lieu. 

Tout cela nous rend tellement vivant !

 L'émerveillement n’est pas seulement une émotion de l’instant,
 c’est aussi la capacité de l'être. 
L’être qui s’ouvre au monde, oui tant de choses nous échappent. 
Nous ne regardons pas assez et nous n'écoutons pas. 
Et si demain je commençais ma journée avec un autre regard. 

Le Créateur a placé en moi des portes qu’il me faut pousser pour y pénétrer. 
Il me faut juste les ouvrir pour être éblouie et me réjouir simplement 
par le phénomène de la vie.

©Lucia Galb

Octobre

Pensée du jour
Octobre annonce déjà l’automne et la vie pour certains  devient aussi automnale !

Comme les arbres qui perdent leurs feuilles,
 on se dépouille de ce qui nous encombre. 
Nous tendons vers l’essentiel en acceptant le dépouillement.

Que de beaux paysages  nous offre Octobre et bientôt l’automne.
 Des couleurs chaudes, tantôt or ou cuivré. C’est magnifique ! J’aime cette saison.
La nature sent bon et la fraîcheur s’installe.

Combien les saisons nous enseignent une grande sagesse !

Elles nous invitent à vivre chaque étape de notre vie en goûtant au bonheur qui s’y cache !

Lucia Galb

La jeunesse est éternelle !


Il ne faut pas ajouter des années à la vie
Il faut ajouter de la vie aux années…
Aujourd’hui
Je rentre dans le club des « septuagénaires »
Je prends de l’âge ! Et oui !!!
Mes petites filles très mignonnes
Me questionnent
Tu es vieille alors Maminou ?
En réponse, je leur fais la moue !

 Mes fifilles, mais non !
Voyez comme je cours après votre ballon
Je danse. Je m’accroupis,
 Je saute jusqu’au plafond…
Voyez comme la jeunesse brûle dans mon cœur
De sa plus belle flamme
La vieillesse n’aura pas de prise sur mon âme

Merci à vous mes petites chéries
Pour votre amour qui me rajeunit
L’amour est une étincelle
Qui rend ma jeunesse éternelle




©Lucia Galb

Marcher ! Walk

Image par Pexels de Pixabay


Marcher, c'est aller au bout de soi-même tout en allant au bout du monde.
C'est redécouvrir l'homme qui prenait ses jambes à son cou 
lorsque le ciel lui tombait sur la tête.
C'est geler en même temps que les pierres du chemin. 
Griller au feu du soleil. 
Partir à l'aube en pleine forme pour revenir sur les genoux en pleine nuit.
Marcher, c'est rencontrer des créatures qu'on ne verrait nulle part ailleurs. 
Marcher, c'est aussi aller nulle part sans rencontrer personne.
C'est se mettre en vacances de l'existence. 
C'est exister en dehors des vacances.

Marcher, c'est réussir à dépasser son ombre. 
C'est pouvoir se doubler soi-même en s'envoyant un gentil salut au passage.
Marcher, c'est caresser le sol, le flatter, l'amadouer. 
Une manière de se mettre la terre dans la poche 
avant qu'elle ne se referme à jamais.

Marcher, c'est être dans le secret des dieux. 
C'est écouter à leurs oreilles et entendre avec eux des bruissements, 
des murmures qu'on croyait éteints.
Marcher, c'est se mêler à la conversation des arbres,
 aux commérages des oiseaux, aux persiflages des reptiles.
C'est se fondre dans la nature, se couler au fond du moule.
Marcher, est-ce que cela ne serait pas, en définitive,
 tourner avec ses pieds, au pas à pas, 
page après page, 
le grand livre de la vie ?

Jacques Lanzmann

****


Walk is to go to the end of oneself while going to the end of the world.
It's rediscovering the man who took to his heels when the sky fell on his head.
It is to freeze at the same time as the stones of the path. 
Grill over the heat of the sun. 
Leaving at dawn in great shape to return to your knees
 in the middle of the night.
Walk is to meet creatures that you would not see anywhere else. 
Walking is also going nowhere without meeting anyone.
It's taking a vacation from existence. 
It is to exist outside the holidays.
 Walk is to succeed in passing one's shadow. 
It's being able to double yourself by sending each other a nice greeting as you pass.
 Walk is to caress the ground, to flatter it, to coax it.
 A way to put the earth in your pocket before it closes forever.

 Walk is to be in the secret of the gods. 
It's listening to their ears and hearing with them rustlings, 
murmurs that we thought were extinguished.
To walk is to mingle with the conversation of the trees,
 the gossip of the birds, the taunts of the reptiles.
 It's blending into nature, sinking into the bottom of the mould.
Walking, wouldn't that ultimately be turning with one's feet,
 step by step, 
page after page,
 the great book of life?

Le manque d’amour de soi

Le manque d’amour de soi 

 Cet amour fait de bienveillance, de respect 
a des conséquences directes sur nos relations avec autrui. 
Il se traduit par un manque de confiance, des doutes et de la méfiance 
qui vont générer ou entretenir soit des relations à base d’appropriation et de possessivité, 
soit des relations de type persécuté-persécutant. 

Si je ne m’aime pas, je ne pourrai pas aimer,
puisque je serai dans le besoin et l’exigence d’être aimé. 
Dans le manque d’amour de soi, on est toujours,
ou dans le « demander-exigence », ou 
dans le « refuser, parce que pas assez ». 

Dans les deux cas de figure, on a une grande difficulté à donner. 
Lorsque l’on ne s’aime pas, 
on pense que l’on n’a rien à donner de valable et d’intéressant, 
et lorsque l’on donne, on a le sentiment d’être dépossédé, 
par une sorte d’équation inconsciente d’avoir "un moins" en soi. 

Jacques Salomé

Noces de Jade

Pris sur le net
Quand revient la date du jour où nous avons uni nos cœurs
Et nos vies pour l’éternité 
Mon âme retrouve ses premiers émois
 C’est avec joie que j’ai  traversé toutes ces années
 Près de toi
Et pour ta présence ,
Pour tes bras
Qui m’ont soutenue au creux de la vague
Comment te remercier !
Si grand est ton amour 
Constant et sans faille 
Il me comble toujours autant de  bonheur

Joyeux anniversaire tendre amour

©Lucia Galb

Voici des mois …

Proverbe : Khalil Gibran
Voici des mois que Je n’ai rien publié sur mon blog
Ni commenté les vôtres
En fait, j’ai respecté ma « non envie » 
De dire, de ressentir ou d’analyser
Bien que j’aime toujours écrire
Exprimer le fond de ma pensée
Et jouer avec les mots
J’ai  besoin de prendre du recul
De plus d’intériorité
Cependant tous ces mois  écoulés
Me mènent au triste constat
Que la vie n’est que combat
Faite de hauts et de bas
De vallées sombres, de désert 
Et de quelques joies passagères
Oui combien d’humains crient leur détresse
Tout leur « mal d’être »
Leur souffrance  brise le coeur
Et moi, 
Moi, je suis là, spectateur impuissant 
Statue de marbre figée
Sans mot…
Alors,c'est vrai, je choisis le retrait
Et j'opte pour le silence

© Lucia Galb

Avril

Image par Mylene2401 de Pixabay
Avril, aux petits matins frileux encore 
Aux jours pluvieux qui prolongent l’hiver
Protège les bourgeons qui peinent à éclore
Laisse la belle nature se parer de vert 

Laisse- la se colorer et donne de la joie 
Aux oisillons qui dans leurs nids frissonnent
Perchés sur les branches ou le haut des toits
Sous un ciel noir courroucé et qui tonne  

Provoquant l'envol des oiseaux affolés
Ô Avril ! Donne- nous ardeur et sourire 
Fais croitre les grains de blés déjà semés 
Que l’amour renaisse nous irons le cueillir

Ô Avril ! Beau mois de la Renaissance
Vois les malheureux qui tremblent d’effroi
Ouvre grand tes portes à l’Espérance 
Pour que le monde vive ou renaisse à la foi

Lucia Galb

Le printemps est arrivé ! Spring has arrived !

Image par Jill Wellington de Pixabay
Quand j’ai poussé la grille du jardin
L’air était doux, léger ce matin
Oh je les attendais ces beaux jours
Que la nature prépare avec amour !

Libérées de leurs robes d’hiver
 Les fleurettes dansent à la lumière
Tu m’as invitée à prendre ta main
Près de l’allée où pousse le jasmin

Nous avons longuement bavardé
Traversant les prés couverts de rosée
Le vent jouant dans ma chevelure d’or
A caressé et pénétré mon corps

Il est arrivé ce joyeux printemps 
Et les oiseaux nous ravissent de leur chant
Porté par le zéphyr, le papillon
Aux ailes frêles irisées de marron

 S’enivre du calice des fleurs
Goulument s’abreuve de leur odeur
Là , ton corps m’étreint et je souris
L’un de l’autre, toujours épris

@Lucia Galb
When I pushed open the garden gate
The air was soft, light this morning
Oh I was waiting for these beautiful days
That nature prepares with love!

Freed from their winter robes
  The flowers dance in the light
You invited me to take your hand
Near the alley where the jasmine grows

We chatted for a long time
Walking towards the dewy meadows
The wind playing in my golden hair
Caressed and penetrated my body

It's come this happy spring
And the birds delight us with their song
Carried by the zephyr, the butterfly
With frail iridescent brown wings

  Gets drunk on the chalice of flowers
Greedily drinks from their scent
there your body embraces me and I smile
Each other, always in love 

@Lucia Galb

Le manque !

Pris sur Pinterest
Le manque

« L’humain » est souvent prisonnier d’un sentiment de manque.  

Manque d’amour,  manque de tendresse maternelle, 
manque du regard paternel, etc…
Pour exister à ses propres yeux et aux yeux des autres, il lui faudra plus d’amour. 
Il peut être déçu, se sentir nul à cause de ce qu’il n’a pas. 
C’est un mélange d’orgueil et de sentiment de ne rien valoir.
Ce sentiment de manque s’accentue dans le temps et fait ressentir 
la douleur de tout ce qui n’est pas comblé.
 L’attente de cette manifestation d’amour s’exprime alors par un sentiment de déception, 
de dévalorisation de soi. Et devient l’objet de sa préoccupation.

Comment » l’homme « peut- il sortir de cette ornière ?
* Il lui faut,  en premier lieu,  
  reconnaître que d’avoir reçu la vie est un cadeau  précieux. 

* Il lui faut réaliser que le don de la vie lui a été donné personnellement. 
 Cela lui appartient. 
A partir de là, il est lui est possible de développer un sentiment de gratitude, 
de reconnaissance. Et il peut commencer à bâtir une espérance, se mettre en action.
Certes, la vie a pu commencer par une plaie ouverte, un manque.
 C’est le cas pour beaucoup comme cela put l’être pour moi-même.

Il faut donc bien partir de là où nous sommes,  ainsi s’approcher de la Source pour y boire. 
C’est là que Dieu nous rejoint. 
Il rejoint l’humain dans un amour qui donne à naître. 
Un amour pour la vie que chaque être porte en soi. 

Quand notre esprit, notre coeur le saisit,  
le manque n’est plus au centre de notre préoccupation .
Ce qui n’exclura pas les difficultés et les inquiétudes. 
Mais c’est un point d’appui solide et vrai 

Nous regardons alors nos manques autrement, 
 ne remettant pas notre existence, 
 ni notre valeur en cause. 
Mais plutôt comme des plaies à guérir !


Lucia Galb  (méditation du jour)



Ce n’est pas …

Ce n’est pas ta belle allure qui m’attire
Ce n’est pas ton fric dans ta tire lire
Ce n’est pas non plus ce projet un peu fou
Auquel tu rêves en disant c’est bien pour nous

Ce n’est pas ton intelligence, ni ton savoir
Ni ces souvenirs que je garde en mémoire
Ce ne sont pas les années passées ensemble
Ni les enfants qui très souvent nous rassemblent

Non !  Rien de tout cela ne m’attire à toi !
C’est ton cœur que j’aime, qui me met en émoi
C’est ton regard posé sur moi au fil des ans
Ton amour me remplit, me comble pleinement !

Ce n’est pas la richesse qui fait mon bonheur
La gentillesse, l’écoute et la douceur
C’est bien cela qui m’attire toujours plus à toi 
Je t’aime de tout mon être, tu es parfait pour moi !

Lucia Galb

Amour

J’aurai tant voulu t’offrir
Pour que la vie ne soit que sourire
J’aurai tant voulu donner
Pour que les peines te soient épargnées
Mais la seule chose que j’ai pu offrir
Au cours de toutes ces années
Pur et simple, c’est mon amour
De tout mon être, je t’ai aimé
Comme il est possible d’aimer
Doux et tendre amour
Ces mots bien éphémères
Ne te diront jamais 
Combien tu es un homme extraordinaire 
Et quel bonheur de vieillir à tes côtés !
Je t’aime aujourd’hui encore plus qu’hier

©Lucia Galb 

La vie est bien trop courte …

Pixabay

La vie est bien trop courte 
Pour perdre son temps à se faire une place 
Là où l’on n’en a pas
 Pour démontrer qu’on a ses chances 
Quand on porte tout en soi
 Pour s’encombrer de doutes 
Quand la confiance est là
Pour prouver un amour à qui n’ouvre pas les bras 
Pour performer aux jeux de pouvoir quand on n’a pas le gout à ça
Pour s’adapter à ce qui n’épanouit pas.
*
La vie est bien trop courte pour la perdre à paraître 
S’effacer, se plier, dépasser, trop forcer
Quand il nous suffit d’être
 Et de lâcher tout combat
 Que l’on ne mène bien souvent qu’avec soi 
Pour enfin faire la paix, être en paix
*
Et vivre 
En faisant ce qu’on aime 
Auprès de qui nous aime 
Dans un endroit qu’on aime
 En étant qui nous sommes 
Vraiment !

Alexandre Jollien 

Bonne année 2022! Happy New Year !

Image Pixabay
Les années qui passent sont comme les pages d’un livre de vie...

Chacune des pages est un morceau de notre histoire 
Qu’il faut tourner délicatement sans l’abimer
Cette année 2022 
Qui s’ouvre à nous est une page vierge 
Qu’il faut remplir avec sagesse , amour et harmonie
Qu'il faut remplir également d’amitié 
De beaux partages et de bons mots réconfortants  

Je souhaite à tous et à toutes une très bonne année 2022
Que l’Amour et la Paix se répandent dans nos cœurs
 Et s’étendent sur toute la terre 
Comme l’Amour Divin se répand sur nous !

©Lucia Galb



The years that pass are like the pages of a book of life ...

Each of the pages is a piece of our history
That you have to turn gently without damaging it
This year 2022
That opens to us is a blank page
To be filled with wisdom, love and harmony
That must also be filled with friendship
Beautiful sharing and comforting good words

I wish everyone a very happy new year 2022
May Love and Peace spread through our hearts
  And spread over the whole earth
How Divine Love is pouring out over us! 

Il est venu !

Pris sur le Net
Il est venu comme un souffle sans bruit
Pour poser un baume sur nos cœurs meurtris
Comme la barque engloutie par les flots
En sa chair, il engloutira nos maux
Et sur son dos portera nos fardeaux
De biens, il rassasiera les affamés
Son esprit consolera les affligés
Envoyé de Dieu appelé  fidèle
Il nous a unis d’une union fraternelle

« La vie ne jaillit pas toute seule
le don de la vie est reçu par sa venue » 

Je vous souhaite de passer un Merveilleux Noël 
Plein d’amour et de paix. 

© Lucia Galb

Temps de l’Avent

Pris sur le Net
Ce temps avec son ambiance hivernale 
Et chaleureuse nous prépare à fêter Noël
Une période de festivités pour certains 
Mais cependant d’une extrême tristesse pour d’autres 
Il y a tant de désarroi dans ce monde
Tant de misère, de solitude 
Et de chagrin dû à la perte d’un être cher
 
Cette période pourrait devenir une occasion
De faire un pas de plus vers les autres
Un pas de plus dans la foi 
Bien sûr à chacun ses convictions
Mais nous pourrions soutenir par nos actes
Par nos paroles, nos prières ceux qui traversent l’épreuve

Ce serait une bonne façon de préparer Noël 
Nous faisons partie d’un corps qu’est l’humanité

©Lucia Galb




Être à l’écoute

Trouvé sur le Net

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Tu es précieux(se) pour moi 
Tu as de l’importance à mes yeux 
Je vois en toi une bonne personne
Ce que tu vis m’intéresse 
Et j’aimerais être davantage à ton écoute
Plus attentive à ce que tu ressens
Quand quelque chose te préoccupe
Quand l’épreuve de la vie
T’inflige trop de souffrance
Et que tes émotions sont à fleur de peau
J’aimerais pouvoir les accueillir
Sans mot dire, sans juger
Sans être donneur de leçon 
Je sais que tu es capable
De penser, d’agir par toi-même
Toutes ces ressources sont en toi
Tu sais quel est le chemin à emprunter
Ce qui importe le plus
C’est le temps que je t’accorde
C’est ma présence près de toi
La lumière, l’amour que je répands
Même par une écoute silencieuse

C’est en apprenant à écouter l’autre
Avec bienveillance 
Avec générosité,  qui le grandit
Par l’écoute de l’autre 
Nous nous accueillons nous même
Et nous apprenons à ressentir nos propres émotions
L'écoute est une richesse
A placer au coeur de nos vies !

© Lucia Galb

Un jour de Novembre – Un día de Noviembre

Novembre ! Qu’il fut beau ce jour ! 
Un jour embrumé et pluvieux
L’automne écourtait déjà nos jours
Et une épaisse nappe de brume
Cachait le paysage montagneux
Je me sentais légère comme une plume
Sans rien mais le cœur rempli d’espoir
Je t’attendais toi sans trop savoir

Qu’à jamais, tu changerais ma vie
Malgré la grisaille, le temps pluvieux
Nous étions partis grimper sur les hauteurs
Puis revenus à la tombée de la nuit
Comme des enfants transis de froid
Près du feu, nous réchauffions nos cœurs 
Dans la profondeur de tes grands yeux 
Je m’étais perdue et noyée en toi

Je vis la force d’une âme qui aime
Depuis ce jour de Novembre, je t’aime !

© Lucia Galb

Noviembre ! ¡Qué hermoso fue ese día!
Un día lluvioso y brumoso
El otoño ya acortaba nuestros días
Y una espesa capa de niebla
Escondió el paisaje montañoso
Me sentí tan ligera como una pluma
Con nada solo un corazón lleno de esperanza
 Estaba esperando sin saber muy bien

Que tu cambiarias mi vida
A pesar del clima gris, lluvioso
Habíamos ido a subir a las alturas
Luego regresó al anochecer
Como niños helados de frío
 al lado del fuego, calentamos nuestros corazones
En la profundidad de tus grandes ojos
Me perdí y me ahogué en ti

Vi la fuerza de un alma amorosa
Desde ese día de Noviembre, ¡te amo!



Image par de Pixabay

Dans la nuit sombre …

Dans la nuit sombre et profonde
Alors que tout dort autour de lui 
Les yeux encore bien ouverts
Et l’esprit tourmenté
Sam cherche en vain le sommeil 
Sa vie s’éteint peu à peu
Comme s’éteignent les lumières 
Au cœur de la nuit
Et la flamme de l’amour 
Qui autrefois brûlait en son coeur
Sombre dans les méandres de l’oubli
Mais une lueur a suffi
A raviver ce feu et rendre à sa mémoire
Les moments de sa vie des plus délicieux 
Que ne donnerait-il pas pour les revivre encore !

Du fond de son âme affligée et esseulée
Un sursaut de joie mêlé de larmes, jaillit 
Et ses lèvres au goût salé retrouvent 
La saveur des tout premiers baisers
Il repasse ces images dans son cœur, rêvant
Et priant que l’amour renaisse
Dans tout son être cet amour, il le ressent 
Sam comprend alors que l’amour 
Ne peut sombrer dans l’oubli
Ancré dans l’âme, il demeure à jamais
Et ce jusqu’au dernier soupir
 
©Lucia Galb


Image par adege de Pixabay

Le marcheur solitaire… El caminante solitario

Image par Foto-Rabe de Pixabay

Les feuilles tombent dans un dernier soupir
Ainsi, elles font leurs derniers adieux à la nature
Et sous les pas du marcheur viennent  mourir
Ce dépouillement s’accompagne d’un doux murmure

Il suit le sentier comme pour la dernière fois
Réchauffant tout son corps à la pale lumière 
Que perce un soleil d’automne au fond des bois
Il pleure sa jeunesse, sa vie de solitaire 

La flamme dans ses yeux gris s’est éteinte
Comme un feu de braise déjà consommé
Et les moments partagés dans l’étreinte
De tendresse, eux aussi sont consumés

Il marche encore portant un regard d’envie
Sur ce bonheur dont l’espoir s'évanouit

©Lucia Galb

Las hojas caen en un ultimo suspiro
Así, se despiden de la naturaleza por última vez
Y bajo las huellas del caminante llegará a morir
Este conteo va acompañado de un suave susurro.

Sigue el camino como la última vez
Calentando todo tu cuerpo en la pálida luz
Deja que un sol de otoño atraviese el bosque
Llora su juventud, su vida solitaria

La llama de sus ojos grises se ha apagado
Como una brasa ya consumida
Y los momentos compartidos en el abrazo
De ternura, ellos también se consumen

Sigue caminando con una mirada de envidia
Sobre esa felicidad cuya esperanza se ha desvanecido

© Lucía Galb 

C’est l’hiver dans son coeur ! Es invierno en su corazón

Image par Gerd Altmann de Pixabay

L’hiver s’est saisi de tout son être
Et une froideur glaciale le pénètre 
Comme une lame acérée. II sanglote
Tous ses membres tremblotent
A bout de tout, à bout de  voix 
Que sont devenus ces jours d’autrefois
Son cœur s'est fermé à toute joie
Comme un bloc de glace
Privé de vie et un rien l’agace

L’hiver s’est saisi de sa vie
S’agrippant solidement à lui 
Comme les ronces autour d’un tronc
Et ses grands yeux marron
Cherchent un soupçon de lumière
Qui le sortira de cette ornière
Pour le ramener à la vie
Pleine de chaleur et sans ennui ?

En vain, il tente de se souvenir
De s’accrocher à quelques sourires
Mais déjà l’hiver est dans son cœur
Et ces ténèbres lui font peur
Sa peau ne sent plus l’ardeur du soleil
Perdu, ses yeux ne voient plus que le Ciel

©Lucia Galb
El invierno se apoderó de todo su ser
Y un frio helado lo penetro
Como una hoja afilada. El solloza
Todas sus extremidades  temblando
Al final de todo, al final de voz
¿Qué ha sido de esos días en el pasado?
Su corazón está cerrado a toda alegría
Como un pedazo de hielo
Privado de la vida, todo lo molesta

El invierno se apodero de su vida
Aferrándose fuertemente a él
Como espinas alrededor de un tronco
Y sus grandes ojos marrones
Buscando a un poco de luz
¿Quién lo sacará de esta rutina?
Para traerlo de vuelta a la vida
¿Llena de calor y sin aburrimiento?

En vano trata de recordarse
Para aferrarse a algunas sonrisas
el invierno ya está en su corazón
Y esta oscuridad lo asusta
Su piel ya no siente el calor del sol
Perdido, sus ojos solo ven el cielo

© Lucía Galb

Ces mots qui résonnent ! These words that resonate

Image par Javier Mur de Pixabay

Ces mots qui résonnent dans ta tête
Que tu conçois comme une défaite
Ces mots qui résonnent dans ton cœur
Engendrent toujours la même douleur

Comme un(e) moins que rien chassé(e)
Ton pauvre cœur loin de ses yeux
Incompris s’est senti mal aimé
Et ces mots résonnent comme un adieu

Où es-tu ? Que fais-tu chaque jour
Tes journées sont- elles sereines 
Ou tout comme moi l’âme en peine
Tu erres avec le même poids lourd ?  

Tu sais tout au fond de ton être
Il te reste une lueur d’espoir 
Quand le Ciel ouvre grands Ses fenêtres
Jamais plus l’amour ne peut décevoir !


© Lucia Galb
These words that resonate in your head
That you see as a defeat
These words that resonate in your heart
Always cause the same pain

Like a less than nothing, hunted
Your poor heart far from his (her) eyes
Misunderstood felt unloved
And these words sound like a farewell

Where are you ? What do you do every day
Are your days serene
Or just like me, the soul in pain
Do you roam with the same heavy weight?

You know everything deep in your being
You have a glimmer of hope
When the Sky opens His windows wide
Love can never disappoint again!

© Lucia Galb


Ô Septembre ! Ô septiembre !

Trouvé sur :
laterreestunjardin.com
Ô Septembre, Toi qui vis naitre
L’ardeur de mes premiers émois
Où sont passés ces jours d’autrefois
Quant au petit jour les raies de lumière
Furtivement caressaient la chaumière
Pour y réchauffer tout mon être !

Souvent cachée derrière le feuillage
Je guettais l’aimé arrivant du village
Les pieds nus alors vers lui je courais
Cédant à mon cœur fou et à ses baisers 

Qu’est- il advenu de ces bons vieux jours
Où la nature teintée de couleurs ambre
M’emplissait de ce sentiment d’amour ?
Ô Mois, beau mois de Septembre

Prolonge encore de mes émois, l’ardeur
Ne permet pas qu’en mon cœur
Ce ne soit que souvenance
Que je garde en moi,  de l’amour la brillance !

©Lucia Galb 

♥♥♥
Ô septiembre,
 Tú que viste el ardor de mis primeras emociones ¿
A dónde se han ido esos días? 
Cuando al amanecer,
Los rayos de luz acarició la casa ¡
Para calentar todo mi ser !
 A menudo escondida detrás del follaje 
Vi al amado venir del pueblo. 
Descalza, así corrí hacia él 
Ríndete a mi corazón loco y a sus besos ¿
Qué pasó con esos buenos viejos tiempos?
 Donde la naturaleza teñida de colores ambarinos ¿
Me llenava de ese sentimiento de amor? 
Hermoso mes de Septiembre 
Todavía prolongan de mis emociones, el ardor
 No permite que, en mi corazón
Sea solamente un recuerdo
 Que guarde en mi, del amor, el brillo ¡

©Lucia Galb 

Bonne rentrée…

Trouvé sur le Net
Par cet amical message
 je vous souhaite une bonne rentrée!
J’espère que votre retour de vacances n’est pas trop difficile
Et que vous avez passé de reposantes vacances 

J’espère également que chacun de vous retrouvera son rythme imposé 
par l’activité professionnelle et autres activités 

Lucia Galb

Le pardon – El Perdon

Le sage se dépêche de pardonner parce qu’il connaît la vraie valeur du temps et qu’il ne supporte pas de passer ce temps dans des souffrances inutiles» Samuel Johnson

Suite au dernier article « je veux oublier », beaucoup de commentaires ont mis l’accent sur le pardon.

Sachant que c’est une des clés pour être libéré il s’ensuit cette réflexion.

En effet  » pardonner »  signifie relâcher ou mettre en liberté.

Mais pourquoi pardonner si l’offenseur ne reconnait pas ses torts ?

Quand il y a absence de pardon, amertume et ressentiment gagnent le cœur, rongent de l’intérieur. De plus il y a un énorme gaspillage d’énergie à ressasser,  se justifier,  tenter de comprendre. On rumine, les pensées tournent en boucle ….Le désir de vengeance peut aussi atteindre une grande intensité, engendrer le pire des sentiments : la haine. Nous souffrons et notre douleur fait souffrir notre entourage.En refusant de pardonner on enlève également à l’offenseur la possibilité d’être libéré et de poursuivre son chemin

Après avoir pardonné est-il possible de vivre une réconciliation ?

La réconciliation n’est pas toujours possible. Certaines personnes ne se remettent pas en question .Il faut beaucoup d’humilité pour reconnaître ses torts, accepter d’avoir blessé l’autre peut être même sans le savoir.  

Pardonner n’efface pas la mémoire, ne gomme pas les cicatrices. On peut continuer à souffrir encore car c’est un long cheminement vers la guérison.

Le pardon est la victoire de l’amour, l’avènement d’une paix plus forte que toutes les souffrances.

Lucia Galb

https://lucialuz.wordpress.com/2014/04/06/pardonner-forgive/

El perdón.

El sabio se apresura a perdonar porque conoce el verdadero valor del tiempo y no puede soportar pasar ese tiempo en sufrimientos innecesarios "Samuel Johnson 

Después del último artículo "Quiero olvidar", muchos comentarios se centraron en el perdón.
Sabiendo que esta es una de las claves para ser liberados, siguió esta reflexión.
En efecto "perdonar" significa liberar o dejar en libertad.

Pero, ¿por qué perdonar si el ofensor no admite sus errores?

Cuando falta el perdón, la amargura y el resentimiento se apoderan del corazón, mordiéndolo desde dentro. Además, hay un enorme derroche de energía en refrito, justificarse, intentar comprender. Rumiamos, los pensamientos corren en un bucle….
El deseo de venganza también puede alcanzar una gran intensidad, 
generando el peor de los sentimientos: el odio. 
Sufrimos y nuestro dolor hiere a quienes nos rodean.
Negarse a perdonar también priva al delincuente de la posibilidad de ser liberado y de continuar su camino.

Después de perdonar, ¿es posible experimentar la reconciliación?

La reconciliación no siempre es posible. 
Algunas personas no se cuestionan a sí mismas. 
Se necesita mucha humildad para admitir sus errores, 
aceptando que has herido a otra persona incluso sin saberlo.
El perdón no borra la memoria, no borra las cicatrices. 
Podemos seguir sufriendo más porque es un largo camino hacia la recuperación.

El perdón es la victoria del amor, el advenimiento de una paz más fuerte que todo sufrimiento.

Lucía Galb

Je veux tout oublier

Trouvé sur le Net
Je veux tout oublier
Tout le mal qu’on m’a fait
Durant trop d’années
Un lourd fardeau j’ai porté
Par le poids écrasé
Mon dos a plié
Mon cœur s’est brisé
Ma vie a flanché
D’être responsable bien sûr on m’accuse
Et même si l’on me doit des excuses
A tous ces gens je pardonnerai !

Je veux tout oublier
Tout le mal qu’on m’a fait
De ces vilains maux être libéré
Vivre dans la sérénité
Et en moi retrouver la paix

Je veux tout oublier
Tout le mal qu’on m’a fait
Avant qu’il ne soit trop tard
Avant le grand départ !

©Lucia Galb

Coupable ! Culpable

Image par Gerd Altmann de Pixabay
Si l'on venait à m’accuser 
Coupable je plaiderais !
Coupable de n’avoir pas choisi la famille où je suis né
D’avoir grandi sans amour et dans la pauvreté
D’avoir eu des parents sans le sou et incultes
Coupable d’avoir connu trop tôt la rue et les insultes
D’avoir fréquenté de mauvaises gens
Sans règles, sans valeurs morales ni argent …

J’ai toujours été rejeté, malmené,  violenté, humilié
Coupable, ils m’ont déclaré !
Coupable d’avoir fait des enfants à mon tour
Trop d’enfants, à qui je n’ai su donner d’amour
 Il n’y a pas de place chez nous pour les sentiments
Coupables sont toujours les pauvres gens !

Bien sûr j’ai fait des mauvais choix 
Je n’ai pas toujours obéi aux lois
 Manques et carences 
Marqué par l’indifférence 
Voilà ce de quoi a été faite mon enfance
Alors oui sur le banc des accusés
Coupable je suis déclaré
Et pourtant je suis « innocent »
Tellement innocent

©Lucia Galb

♥♥♥

Si alguien me acusara
¡Culpable me declararía culpable!
Culpable de no elegir la familia donde nací
Creciendo sin amor y en la pobreza
Haber tenido padres sin un centavo y sin educación
Culpable de haber conocido demasiado temprano la calle y los insultos
Por salir con gente mala
Sin reglas, sin valores morales ni dinero ...

Siempre me han rechazado, maltratado, abusado, humillado
¡Culpable, me dijeron!
Culpable de haber tenido hijos a mi vez
Demasiados niños, a los que no he podido dar cariño
  No hay lugar para nosotros para los sentimientos
¡Los pobres siempre son culpables!

Por supuesto que tomé malas decisiones
No siempre he obedecido las leyes
  Carencias y deficiencias
Marcado por la indiferencia
De esto está hecha mi infancia
Entonces sí en el muelle
Culpable soy declarado
Y sin embargo soy "inocente"
Tan inocente

© Lucía Galb 

Le silence !

Image par kangbch de Pixabay
Le silence m’a enveloppée 
D’un beau manteau vert et douillet
Peu à peu les voix se sont tues
Les regards durs ont disparu

 Proche et à la fois si loin de tout
Mon cœur amoureux se rit de tout 
Bercé par des chants mélodieux
Où la nature offre tant aux yeux

Le ciel me sourit dès mon réveil
Inonde mon âme au petit jour
Le cœur comblé par tout cet amour
Médite sur toutes ces merveilles

Ô Terre, Terre ! Dieu que tu es belle 
Tu as apaisé mon coeur rebelle !

©Lucia Galb

Un rêve étrange ! Un sueño extraño

Oeuvre de Céline Ranger
Je fais souvent ce rêve étrange
D’une inconnue qui lui ressemble
Parfois, son apparence et son air me dérangent
D’autres fois, nous sommes si bien ensemble

Quand au creux de mon épaule
Dans mes rêves se pose cette tête inconnue
De mon angoisse, je n’ai plus le monopole
Je me sens comme prise au dépourvu

Parfois c ‘est son regard doux et bienveillant
Qui trouble et touche mon âme
Un regard tendre qui dit,  je t’aime maman
 Je voudrais tant alors retenir cette femme !

©Lucia Galb

A menudo tengo este extraño sueño
 De una extraña que se parece a ella 
A veces sus miradas me molestan 
Otras veces somos tan bien juntas 

Cuando en el hueco de mi hombro 
En mis sueños esta cabeza desconocida 
De mi angustia ya no tengo el monopolio
 Me siento sorprendida 

A veces es su mirada dulce y benevolente
 Que me perturba y me toca mi alma 
Una mirada tierna que dice te amo mamá
 ¡Así que me gustaría quedarme con esta mujer!

Mon coeur fragile …

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Mon cœur fragile comme les ailes de l’oiseau
Que brisent les courants
Bat au rythme des jours voilés de nuages
Des jours maussades et solitaires
Que seul le vide remplit de son air
Dans un ciel immense planent mes idées
Et tout droit, tombent dans l’abime du silence
Mon soleil s’efface puis disparait
Déployant ses larges rayons vers un autre jour
Pourtant j’avais vu de la joie dans tes yeux étoilés !


©Lucia

Il est des douleurs…

Sad-tears


Il est des douleurs
De celles qui vous brisent
Qui , de joie vous privent 

 Et rongent votre esprit !
De celles que l’on porte en soi
Qui saignent et ne se voient pas !
Nul ne peut comprendre

Nul ne peut apaiser
Ces douleurs là sont si personnelles
Fonction du seuil limite propre à chacun
Certains vous diront qu’ils ont une force
Intérieure pour les combattre
C’est tout à leur honneur !
D’autres différents habitent leur douleur
Certes, ils sont vivants

Paraissent joyeux en surface
Bien qu’à l’intérieur, ils soient meurtris
Gardant au fond du cœur la douleur captive
Une plaie toujours ouverte, vive
Ils en sont presque complices
Comme avec un animal qu’on apprivoise!
Ne soyez pas trop critiques envers ceux qui souffrent
Quand vous ignorez de quoi  demain sera fait
Le malheur pourrait bien vous atteindre
Et, à votre tour ne cesseriez de geindre !


©Lucia Galb

Pensée sur l’Amour – Thought of Love

Orchidée bouquet
English translation after French version


L’amour doit fleurir à l’intérieur de soi
Pour pouvoir se répandre
C’est quand je me retrouve moi –même
Dans un état de profonde plénitude
Quand mon cœur est pleinement rempli
De l’Amour Inconditionnel
Que je peux vraiment aimer
C’est comme une coupe remplie qui déborde
Alors Aimer est le plus beau cadeau que je puisse offrir
Sans aucune attente de l’autre
Et c’est ainsi qu’il me viendra en retour


Je profite pour vous souhaiter de bonnes vacances
Dans la paix et dans l’amour
Il est temps pour moi de faire une pause


Lucia Galb

***

Love is blooming inside Yourself
To spread
When I found myself
In a deep state of fullness
When my heart is filled
Of unconditional love
Then, I can love
It’s like a cup overflowing
Love is the greatest gift that I can offer
Without waiting for the other
And so, it comes back to me in return


It is time for me take a break
I wish you good holidays
With Peace, Light and Love

Tu m’as aimée le premier

Paysage céleste1


J’ai longtemps nié ton existence
L’idée que Tu pouvais être bon pour moi
Dépassait mon intelligence
Pourtant, souvent Tu as frappé
A la porte de mon cœur
Je ressentais alors quelque chose d’étrange
Une agitation intérieure inexplicable
Au tréfonds de tout mon être
Je comprenais bien que c’était surnaturel
Mon orgueil me laissait sourde à cet appel


Je sombrais peu à peu
Dans un grand trou noir…
Du vide tout autour
Du vide surtout en moi !
Par Amour,
Tu as toujours fait le premiers pas
Avec tendresse, Tu t’es approché de moi
Ton Oreille attentive entendait
Ces cris étouffés sortant de ma poitrine
Tu m’as tirée des griffes de la mort

Comme une mère douce et tendre
Comme un Père aimant et protecteur
Tu m’as consolée, restaurée
et relevée
Mettant un baume sur mes plaies
Tu m’as appelée « fille bien-aimée »
Ô Dieu ! C’est Toi qui m’as aimée le premier !
Et moi, je n’ai plus cherché à fuir Ton Amour
Par Toi et en Toi je Vis !


Lucia

J’aime te regarder

Nouskl


J’aime te regarder
De mes lèvres, effleurer ton front
Plissé par les années
J’aime quand ma main glisse
Dans tes cheveux lisses


Oh ! Quel bonheur profond
De ressentir toujours
Cette vive émotion
Quand dans tes yeux gris vert
Un peu plus, je me perds


J’y vois un océan d’amour
J’aime te regarder
Et me sentir encore troublée
Quand tes mots m’invitent
Que tes bras forts m’abritent


J’aime me laisser bercer
Par ces étreintes douces
Qui hors du monde, me poussent
Je voudrais suspendre le temps
Sceller ces doux instants


Tout près de toi, vieillir
Te regardant sourire !


Lucia Galb

Novembre

ciel-pluie


Déjà Novembre, le ciel se couvre de brumes
Au loin, l’oiseau s’envole laissant tomber ses plumes
Légères comme ces feuilles qu’emporte le vent
Son souffle froid perce l’air rageusement !


Au cœur de la forêt, la belle nature s’endort
Offrant des feuilles roussies et du bois mort
Craquements sous les pas alertes du chasseur
Son tir atteint le cerf qui aux pieds du chêne, meurt


La pluie comme des larmes coulent sur le pavé
Celles que déverse le ciel maintenant courroucé
Mon âme s’imprègne d’une langueur inexpliquée
L’hiver frôle mon corps, si loin est l’été !


Je perçois derrière la vitre de ma chambre
Ton sourire qui réchauffe ce froid de Novembre


©Lucia

Je te rencontrerai

 


Mon amour, dès l’aube je te rencontrerai


Libre comme l’oiseau dans son envolée


Légère comme l’ange aux ailes déployées


Dans le clair azur nos regards plongeront


Vers d’inconnus rivages nous voguerons


Bercés d’espoir d’un nouvel horizon


Sans ombrage, où l’amour n’a pas d’âge


Au gré des vents, nous irons sans bagage


Tels de jeunes amants épris de voyage


Emportés par l’ivresse, nos corps danseront


Et d’éclats de rires nos cœurs déborderont


Amour, ensemble sans regret, nous vieillirons


Lucia Galb