Mon coeur fragile …

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Mon cœur fragile comme les ailes de l’oiseau
Que brisent les courants
Bat au rythme des jours voilés de nuages
Des jours maussades et solitaires
Que seul le vide remplit de son air
Dans un ciel immense planent mes idées
Et tout droit, tombent dans l’abime du silence
Mon soleil s’efface puis disparait
Déployant ses larges rayons vers un autre jour
Pourtant j’avais vu de la joie dans tes yeux étoilés !


©Lucia

Départ …

train


Le nez collé sur la vitre du train
Je le regardais envoyer des baisers de la main
Et ses yeux laissaient entrevoir
Quelques larmes d’au-revoir
Le train commença à rouler
Et je ne distinguais plus son visage
Qui disparut dans le brouillard du matin
Malgré ma grande préoccupation du voyage
Des larmes perlaient au coin de mes yeux
Et je pensais à lui, à nous deux…
Nous n’aimions guère les séparations
Or, comment cacher mon émotion ?
Je tamponnais alors discrètement
Mes yeux humides
Avec un mouchoir blanc
Pour ne pas paraitre trop stupide
Aux yeux des voyageurs présents
Cette scène d’adieu sur le quai
Me fit mal et mes pensées vagabondaient
Pourtant le voyage me fascinait
Et c’était bien la première fois
Qu’au partir, je ressentais un tel émoi


©Lucia
perlesducoeur

Souvenirs d’octobre…October Memories

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English Version after this one


Nous étions assis sur la pierre moussue
Admirant le ciel en ce beau soir d’octobre
Ma tenue encore légère, quoique sobre
Laissaient apparaitre mes épaules nues


Sur l’horizon teinté, le soleil déclinait
Son halo pourpre sur mon front, renvoyait
Une faible lumière, prête de s’éteindre
Au loin, un chien errant ne cesser de geindre


De ses belles mains, il emprisonna mes joues,
Et ses douces lèvres parcourèrent mon cou
Plongeant mon regard dans ses yeux de braise
Troublée je fus alors, presque mal à l’aise


Tout mon corps à ses doux baisers frissonnait
Ces étranges sensations me faisaient frémir
Or, mon malaise finit par s’évanouir
Laissant un intense désir , m’emporter


©Lucia
post-ornament


We sat on the mossy stone
Admiring the sky on this beautiful October evening
My dress although sober
Let appear my naked shoulders


On tinted horizon, the sun was setting
its purple halo on my forehead, referred
A faint light, ready to go out
Far off, a stray dog stop whining


From his beautiful hands, he imprisoned my cheeks,
And his soft lips roamed my neck
Plunging my look in his glowing eyes
So disturbed, I was, so uncomfortable


Whole my body, at his sweet kisses, shivering
These strange sensations made me shudder
But soon , my discomfort finally vanish,
Letting me take, by this intense desire

Souvenances…

africa


La tiède haleine du vent en ce beau mois d’aout
Embaume l’air pur et vient caresser ma joue
Épiant le ciel sous mes paupières mi closes
Mon corps encore assez fébrile se repose


Sur le sable fin mes doigts sans résistance
Dessinent ton village où les chants dansent
Dans ma tête. Quelques souvenirs fugaces
Vont et viennent car au fond rien ne t’efface


Tes rires en cascade comme les chutes d’eau
Dans lesquelles on se baignait, ont fait silence
Tu sais mon cœur saigne sans l’odeur de ta peau
Loin de tes palmiers brulés et de tes danses


L’air tout parfumé des senteurs de lavande
A embaumé mes champs de blé et ma lande
Et toi Terre, tu n’es qu’amères souvenances !


©Lucia
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