Au coin du feu!

Trouvé sur le net

  
 
  
 La vieille dame assise,
 Au coin du feu, était pensive
 La chaleur de l’âtre réchauffait
 Ses membres engourdis et glacés
 Des mèches grises relevées 
 Donnaient de la douceur à ses traits
 C’était là, qu’elle venait s’assoir 
 Vers la fin du jour quand arrivait le soir 
 Posée là, une vague de nostalgie
 Remontait en son cœur et sa vie
 Comme dans un film, défilait…
 Des pensées qu’elle se plaisait à nourrir
 Repassant en son cœur ses plus beaux souvenirs 
 Remplis d’amour et d’éclats de rire
 Mais long était le temps, lourd de silence...
 Pour elle, trop cruelle se faisait l’absence
 C’était déjà l’hiver dans son coeur
 Et elle cherchait un peu de chaleur
 Au creux de ses souvenirs d’antan
 Qu’elle gardait précieusement !
    
 ©Lucia 

Sous mes paupières closes ! Under my closed eyelids


Sous mes paupières closes souvent je la revois
La maison de mon enfance, où j’ai grandi
De toute sa hauteur, elle pointait vers l’infini
Toit vieilli par le brouillard et les bruines
Murs lézardés rebâtis sur d’anciennes ruines
Elle évoquait les bons vieux temps d’autrefois
Je sens encore les senteurs du grand tilleul
Sur le perron où fatigué, s’asseyait l’aïeul
Je revois la balançoire fixée aux branches
Et ma mère, les deux mains sur les hanches
Hurlait de colère après les petits garnements
Qui, insolents, se moquaient de son accent
Il fut parfois sombre le ciel de mon enfance
Mes rires, tout autant que mon innocence
S’envolèrent un bien triste jour, si froid
Sous mes paupières closes, ce jour je le revois !


©Lucia
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Under my closed eyelids I often see her again
The house of my childhood, where I grew up
From all its height, it pointed to infinity
Roof weathered by fog and drizzle
Cracked walls rebuilt on ancient ruins
It evoked the good old days of yore
I still smell the scents of the big lime tree
On the porch where tired, sat the grandfather
I see the swing fixed to the branches again
And my mother, both hands on her hips
Howled with anger after the little rascals
Who, insolent, made fun of her accent
It was sometimes dark the sky of my childhood
My laughs, as much as my innocence
So sad, so cold, a day flew away
Under my closed eyelids, this day I see it again!

Souvenirs d’octobre…October Memories

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English Version after this one


Nous étions assis sur la pierre moussue
Admirant le ciel en ce beau soir d’octobre
Ma tenue encore légère, quoique sobre
Laissaient apparaitre mes épaules nues


Sur l’horizon teinté, le soleil déclinait
Son halo pourpre sur mon front, renvoyait
Une faible lumière, prête de s’éteindre
Au loin, un chien errant ne cesser de geindre


De ses belles mains, il emprisonna mes joues,
Et ses douces lèvres parcourèrent mon cou
Plongeant mon regard dans ses yeux de braise
Troublée je fus alors, presque mal à l’aise


Tout mon corps à ses doux baisers frissonnait
Ces étranges sensations me faisaient frémir
Or, mon malaise finit par s’évanouir
Laissant un intense désir , m’emporter


©Lucia
post-ornament


We sat on the mossy stone
Admiring the sky on this beautiful October evening
My dress although sober
Let appear my naked shoulders


On tinted horizon, the sun was setting
its purple halo on my forehead, referred
A faint light, ready to go out
Far off, a stray dog stop whining


From his beautiful hands, he imprisoned my cheeks,
And his soft lips roamed my neck
Plunging my look in his glowing eyes
So disturbed, I was, so uncomfortable


Whole my body, at his sweet kisses, shivering
These strange sensations made me shudder
But soon , my discomfort finally vanish,
Letting me take, by this intense desire

Souvenances…

africa


La tiède haleine du vent en ce beau mois d’aout
Embaume l’air pur et vient caresser ma joue
Épiant le ciel sous mes paupières mi closes
Mon corps encore assez fébrile se repose


Sur le sable fin mes doigts sans résistance
Dessinent ton village où les chants dansent
Dans ma tête. Quelques souvenirs fugaces
Vont et viennent car au fond rien ne t’efface


Tes rires en cascade comme les chutes d’eau
Dans lesquelles on se baignait, ont fait silence
Tu sais mon cœur saigne sans l’odeur de ta peau
Loin de tes palmiers brulés et de tes danses


L’air tout parfumé des senteurs de lavande
A embaumé mes champs de blé et ma lande
Et toi Terre, tu n’es qu’amères souvenances !


©Lucia
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Le soleil s’est couché – The sun has set

Deux-FillesRenoir


Le soleil s’est couché glissant sur l’horizon
Laissant au souvenir notre ancienne maison
Celle qui fut la source de notre bonheur
Ah ! Mes filles, je vous revois riant de bon cœur


Courant dans les champs pour voir les chevaux
Ou couchées sur l’herbe tout près du ruisseau
Je revois, vos doux visages d’anges rougis
Par le soleil, et vos petites mains salies


Par la cueillette des fleurs et des champignons frais
Vous veniez toutes deux tenant un bon panier
Rempli, que vous m’offriez avec vos baisers
Mais hélas ! Le bonheur, un jour s’en est allé


Comme s’en vont les oiseaux à la fin de l’été!
Ensemble, nous avons cueilli les fruits amers
Les fruits de la solitude au coeur du désert
Il faut dire que ce bonheur bien éphémère


Sans crier gare, un jour s’en est allé
En un éclair notre vie a basculée
Mais vous deux dès lors, mon bonheur, avez été !


©Lucia
Absente jusqu’à 10 Frévrier
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The sun has set on the rolling horizon
Leaving remembering our old house
One that was the source of our greatest happiness
Ah! My daughters, I’ll see you laughing good heart


Current in the fields to see the horses
Or lying on the grass near the creek
I see, your sweet angel faces reddened
By the sun and your little hands dirty


By picking flowers and fresh mushrooms
You both come, holding a good basket
Filled you bid me with your kisses
But alas! Happiness, one day has gone


As the birds go away at the end of the summer!
Together, we picked the bitter fruits
The solitude’s fruit in the heart of desert
The happiness was very short-lived


Without noticing, one day it left us
And in a flash, our life changed
But you my daughters, then, my happiness have been!