La résilience



La résilience c’est fleurir dans une terre aride 
Ou après un hiver long et rigoureux.
Autour de nous il y a de nombreux résilients silencieux 
Comme celui qui a survécu à une grave maladie 
Ou qui a repris sa vie en main après un traumatisme incroyable
Un être résilient, 
C’est quelqu’un qui ne s’est pas laissé abattre par les épreuves
Mais qui est devenu plus fort grâce à elles.

C’est un combattant courageux qui se tient debout 
Alors que d’autres finiraient par baisser les bras.
C’est un enfant maltraité qui devient un adulte droit 
Et compatissant à la douleur des autres.
C’est quelqu’un à qui on a dit de se taire toute sa vie 
Et qui finit par prendre la parole, SA parole !
C’est un enfant du divorce et des conflits qui persiste 
À croire à l’amour et au couple.
C’est l’oiseau à l’aile amochée qui réapprend à voler.
Nous sommes tous des êtres résilients 
Nous avons survécu à nos propres guerres !

Souvenons- nous en lorsque nous rencontrerons une autre épreuve
Nous sommes capables de survivre 
Nous l’avons déjà fait !

Auteure Diane Gagnon






























Bonne journée de la femme !

Aujourd’hui nous célébrons la femme
A sa puissance féminine, 
Nous rendons hommage !
Hommage à tout ce chemin qu’elle parcourt depuis toujours! 


Femme ! 

La vie commence par toi
Tu en es porteuse, tu la donnes
Par ton courage, ta ténacité
Ta persévérance, ta patience
Ton pouvoir de résilience
Et par tes sourires
Tu la rends plus belle encore
Pour ceux qui te côtoient

Les larmes sont souvent ton lot
Et le sacrifice ne t’ai point étranger
Ton cœur est un océan de secrets
Une immense vague de tourments
Il est don, 
Amour et pardon…

Tes silences sont des prières secrètes
Tes mains apaisantes procurent le bien-être
Femme !
 Ta beauté de coeur est parfaite !
Ta silhouette qui ondule est fascinante
Et tes regards parfois chavirent les sens
Ton sein est ce havre de paix
Un doux refuge où l’on se sent aimé

©Lucia Galb

Quand !!

Nous sommes fortement  enclins à attendre quelque chose.  
Attendre le résultat d’un examen, ou d’un acte ou d'un événement. 
Les yeux rivés sur leur aboutissement. 
Attendre quelque chose de différent, de meilleur,  toujours projetés vers l'avenir….

On pense que tout changera quand ceci ou quand cela viendra ! 
Que représentent tous ces « quand » ?

On peut escalader une montagne en ne songeant qu'à ce qu’on verra du sommet. 
Et ainsi on attend la pause au travail, la fin de la journée, 
le week-end, les vacances…

On se dit : "Quand j'aurai rencontré l'âme sœur ça ira mieux ou 
Quand j'aurai plus d’argent... 
Quand j’aurai déménagé à la campagne... 
Quand j'aurai plus de temps... !
Ah ! Quand " il " ou "elle" était là prés de moi..!

Que de « quand » et de
 «  Ah!  Si j'avais su ou des « c'était bien mieux avant ».

Finalement, on ne vit pas, et puis les années passent.
Le compte à rebours commence et on ne savoure pas la vie ou que très peu.
Ce cadeau qui nous est offert et qui n'a pas de prix !...
 
On ne prend pas vraiment plaisir aux choses simples de la vie telle la beauté d’un paysage. 
La couleur de l’aube ou d’un coucher de soleil. 
On n’accorde si peu d’intérêt à tous ces regards qui croisent le nôtre
Et nous invitent à la rencontre, à la chaleur humaine ou une belle amitié.

Essayons de prendre conscience que chaque acte peut devenir un véritable plaisir. 
Et que chaque geste peut devenir un vrai bonheur !

©Lucia Galb


Toutes ces émotions

Toutes ces émotions à fleur de peau
Qu’en faire ?
Comment les gérer pour s’apaiser
Quand on ressent une profonde angoisse
Face à sa propre impuissance à changer les choses
Quand l’inquiétude et l’incertitude du lendemain
Envahissent tout notre être
Et monopolisent toutes nos pensées 
Jour et nuit 

Quand on sait d’avance que seules les larmes 
Seront notre refuge, notre consolation
Face à la tristesse 
Face parfois à la peur de l’inconnu 
Sans pouvoir entrevoir d’issue 

Avide de contact et d’apaisement
Le corps réclame à cor et à cris 
Une douce consolation dans l’étreinte

©Lucia Galb

L’autre ne nous blesse pas


L'autre ne nous blesse pas : 
Il nous révèle simplement que nos plaies n'étaient pas guéries. 
Nous avons cru que la rencontre avec un autre nous avait guéris. 
C'était une illusion, car la guérison ne vient jamais de l'extérieur,
 Mais toujours de l'intérieur.

La relation avec l'autre est donc pour nous un révélateur 
De nos manques et de nos souffrances cachées.
Croire qu'une relation, 
quelle qu'en soit la nature,
 peut nous faire oublier nos manques 
et nos souffrances est un leurre. 

Cela conduit inévitablement à la déception.
En revanche, si nous envisageons nos relations
 avec les autres comme une opportunité de nous connaître,
 nous pourrons commencer à combler nos besoins 
et guérir nos blessures.

Tant que nous nous berçons de l'illusion 
que l'autre possède la clé de notre bonheur,
 nous restons dans un état de dépendance. 
L'autre représente une drogue 
dont le sevrage nous est intolérable. 
Le manque réveille notre souffrance, 
notre crainte et donc notre colère. 

Par Thierry Janssen