La résilience c’est fleurir dans une terre aride
Ou après un hiver long et rigoureux.
Autour de nous il y a de nombreux résilients silencieux
Comme celui qui a survécu à une grave maladie
Ou qui a repris sa vie en main après un traumatisme incroyable
Un être résilient,
C’est quelqu’un qui ne s’est pas laissé abattre par les épreuves
Mais qui est devenu plus fort grâce à elles.
C’est un combattant courageux qui se tient debout
Alors que d’autres finiraient par baisser les bras.
C’est un enfant maltraité qui devient un adulte droit
Et compatissant à la douleur des autres.
C’est quelqu’un à qui on a dit de se taire toute sa vie
Et qui finit par prendre la parole, SA parole !
C’est un enfant du divorce et des conflits qui persiste
À croire à l’amour et au couple.
C’est l’oiseau à l’aile amochée qui réapprend à voler.
Nous sommes tous des êtres résilients
Nous avons survécu à nos propres guerres !
Souvenons- nous en lorsque nous rencontrerons une autre épreuve
Nous sommes capables de survivre
Nous l’avons déjà fait !
Auteure Diane Gagnon
L'autre ne nous blesse pas : Il nous révèle simplement que nos plaies n'étaient pas guéries.
Nous avons cru que la rencontre avec un autre nous avait guéris.
C'était une illusion, car la guérison ne vient jamais de l'extérieur, Mais toujours de l'intérieur.
La relation avec l'autre est donc pour nous un révélateur De nos manques et de nos souffrances cachées.
Croire qu'une relation, quelle qu'en soit la nature, peut nous faire oublier nos manques et nos souffrances est un leurre.
Cela conduit inévitablement à la déception.
En revanche, si nous envisageons nos relations avec les autres comme une opportunité de nous connaître, nous pourrons commencer à combler nos besoins et guérir nos blessures.
Tant que nous nous berçons de l'illusion que l'autre possède la clé de notre bonheur, nous restons dans un état de dépendance.
L'autre représente une drogue dont le sevrage nous est intolérable.
Le manque réveille notre souffrance, notre crainte et donc notre colère.
Par Thierry Janssen