Toutes ces émotions

Toutes ces émotions à fleur de peau
Qu’en faire ?
Comment les gérer pour s’apaiser
Quand on ressent une profonde angoisse
Face à sa propre impuissance à changer les choses
Quand l’inquiétude et l’incertitude du lendemain
Envahissent tout notre être
Et monopolisent toutes nos pensées 
Jour et nuit 

Quand on sait d’avance que seules les larmes 
Seront notre refuge, notre consolation
Face à la tristesse 
Face parfois à la peur de l’inconnu 
Sans pouvoir entrevoir d’issue 

Avide de contact et d’apaisement
Le corps réclame à cor et à cris 
Une douce consolation dans l’étreinte

©Lucia Galb

La colère !


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«Les mots que l’on prononce ont une grande importance. Il faut les choisir avec prudence ou bien garder le silence. Il ne faut pas oublier, qu’en une fraction de seconde, un langage régi par la colère, peut anéantir l’estime que l’autre a de lui-même ». Joëlle Laurencin

 
   Elle rage, gronde comme le tonnerre
 Hurle et vocifère, la colère !
 Instabilité émotionnelle
 Elle agit comme un poison mortel
  
 Ses entrailles sont remplies de fiel
 Sa fureur assombrit le ciel
 Sa bouche éjecte du venin
 Crache sa haine et méprise le bien
  
 Mouvement de l’âme, la colère
 Atteint l’être jusque dans sa chair
 Elle ne montre aucun repenti
 Et ne vous laisse aucun répit
  

 ©Lucia 

Mon coeur fragile …

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Mon cœur fragile comme les ailes de l’oiseau
Que brisent les courants
Bat au rythme des jours voilés de nuages
Des jours maussades et solitaires
Que seul le vide remplit de son air
Dans un ciel immense planent mes idées
Et tout droit, tombent dans l’abime du silence
Mon soleil s’efface puis disparait
Déployant ses larges rayons vers un autre jour
Pourtant j’avais vu de la joie dans tes yeux étoilés !


©Lucia

Départ …

train


Le nez collé sur la vitre du train
Je le regardais envoyer des baisers de la main
Et ses yeux laissaient entrevoir
Quelques larmes d’au-revoir
Le train commença à rouler
Et je ne distinguais plus son visage
Qui disparut dans le brouillard du matin
Malgré ma grande préoccupation du voyage
Des larmes perlaient au coin de mes yeux
Et je pensais à lui, à nous deux…
Nous n’aimions guère les séparations
Or, comment cacher mon émotion ?
Je tamponnais alors discrètement
Mes yeux humides
Avec un mouchoir blanc
Pour ne pas paraitre trop stupide
Aux yeux des voyageurs présents
Cette scène d’adieu sur le quai
Me fit mal et mes pensées vagabondaient
Pourtant le voyage me fascinait
Et c’était bien la première fois
Qu’au partir, je ressentais un tel émoi


©Lucia
perlesducoeur