«Les mots que l’on prononce ont une grande importance. Il faut les choisir avec prudence ou bien garder le silence. Il ne faut pas oublier, qu’en une fraction de seconde, un langage régi par la colère, peut anéantir l’estime que l’autre a de lui-même ».Joëlle Laurencin
Mon cœur fragile comme les ailes de l’oiseau
Que brisent les courants
Bat au rythme des jours voilés de nuages
Des jours maussades et solitaires
Que seul le vide remplit de son air
Dans un ciel immense planent mes idées
Et tout droit, tombent dans l’abime du silence
Mon soleil s’efface puis disparait
Déployant ses larges rayons vers un autre jour
Pourtant j’avais vu de la joie dans tes yeux étoilés !
Le nez collé sur la vitre du train
Je le regardais envoyer des baisers de la main
Et ses yeux laissaient entrevoir
Quelques larmes d’au-revoir
Le train commença à rouler
Et je ne distinguais plus son visage
Qui disparut dans le brouillard du matin
Malgré ma grande préoccupation du voyage
Des larmes perlaient au coin de mes yeux
Et je pensais à lui, à nous deux…
Nous n’aimions guère les séparations
Or, comment cacher mon émotion ?
Je tamponnais alors discrètement
Mes yeux humides
Avec un mouchoir blanc
Pour ne pas paraitre trop stupide
Aux yeux des voyageurs présents
Cette scène d’adieu sur le quai
Me fit mal et mes pensées vagabondaient
Pourtant le voyage me fascinait
Et c’était bien la première fois
Qu’au partir, je ressentais un tel émoi
J’aurais aimé hisser les voiles
Les yeux tournés vers les étoiles
J’aurais aimé quitté
Le port de mes pensées…
L’air léger sans bruit
Effleurant la mer engourdie
Les a toutes balayées
Pour ne plus penser à rien
Ni même à ce que sera demain
Comme une fugitive
J’aurais aimé quitter la rive
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