English version after this one
Que de remarques désobligeantes avons-nous peut-être subies
parce que trop différents des autres,
soit socialement, physiquement ou même intellectuellement.
A l’école tout petits, déjà, ridiculisés par des enfants pourris,
gâtés de leurs parents, impitoyables avec les enfants pauvres,
ce que je fus d’ailleurs.
Plus tard en société…
Je me souviens d’avoir été mise à l’écart par mes collègues de travail,
parce que j’accomplissais ma tâche trop consciencieusement à leur goût.
De même parce que j’étais trop mince .
L’une d’entre elle que je croyais être une amie sincère,
se plut à me traiter d’anorexique devant le personnel lors d’une réunion de travail.
Ce que je n’étais pas d’ailleurs… Imaginez donc !
Ceci pour dire que certaines situations similaires répétées
dans un parcours de vie pousse à l’isolement et à se protéger des autres.
Le jugement est sans miséricorde et pousse à l’auto-justification.
Dans un groupe de personnes par exemple,
Il y a ceux qui n’ont jamais de problème, pour qui tout roule…
Puis ceux, qui luttent avec leurs enfants, leurs maris
La maladie ou une addiction (nourriture, alcool…)
Comment la personne qui traverse ces difficultés- là
pourra t-elle-être elle-même
et partager ce qu’elle vit sans prendre le risque d’être jugée.
Et de s’entendre dire, « tu n’as aucune volonté »
« Moi à ta place je ferai »
Ou « Tu inventes des histoires pour te donner de l’importance,
attirer l’attention sur toi » etc…
Il faut noter que c’est souvent l’entourage proche,
ceux aussi qu’on croit » amis »,
qui sont prompts à juger.
Malheureusement on ne peut éviter le jugement quand on s’expose !
Cependant, je crois que, malgré que toutes les expériences négatives,
il faut choisir la voie du cœur, choisir d’être soi- même …
Exprimer ce que je ressens, ce que je pense, même si cela dérange !
What disparaging remarks have we perhaps suffered
because too different from others,
socially, physically or even mentally.
At the school, already rotten by children,
spoiled by their parents, ruthless with poor children,
I was elsewhere.
Later in society …
I remember being sidelined by my colleagues,
because I accomplished my woork too conscientiously to their liking
Just because I was thin, also
One of them that I thought was a sincere friend,
took pleasure in calling me anorexic to staff during a working meeting.
What I was not there … Just imagine!
This is to say that some repeated similar situations
in a life course pushes to isolation and to protect others.
The judgment without mercy, and pushes for self-justification.
In a group of people, for example,
There are those who never have a problem, for whom everything goes …
Then those who are struggling with their children, their husbands
Illness or addiction (food, alcohol …)
How the person who passes through these difficultés- here
she can be herself
and share what she saw without the risk of being judged.
And to be told, « you have no will »
« I in your place I will this »
Or « You invent stories to give you some importance,
draw attention at you « etc …
Note that it is often the entourage,
also believed those « friends »
who are quick to judge.
Unfortunately one can not avoid judgment when one is exposed!
However, I believe that despite all the negative experiences
we must choose the path of heart, choose oneself …
Express that I feel, that I think, even if it bothers!
vivre pour sois y aura toujours des personnes a qui tu plaira pas alors vie pour toi sois égoïste
bonne soirée bisous
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Bonjour LUCIA en ce début de semaine
Quoi de plus que la joie de vivre
C’est un rayon de lumière
Qui luit au creux du jour
C’est une caresse de rosée
Qui rafraîchit nos heure
C’est un sourire insolent
Qui égaye les cœurs
C’est une fleur fragile
Qui se cueille avec douceur
Dans le jardin des envies
Je te souhaite une Excellente journée
Gros bisous
Bernard
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Bonjour LUCIA j’ai mes défauts et mon caractère je suis ce que je suis on m’accepte ou pas , ton écris reflète bien la réalité actuelle bises
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j’ai vécu tout cela mais maintenant j’ai décidé d’être moi, j’ai ma conscience et ces gens là je ne les regarde plus
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Ton écrit m’a beaucoup touché ma chère Lucia. Tu as partagé ton ressenti d’un passé qui t’a marqué par la méchanceté, les remarques désobligeantes que tu as subis souvent. Quel courage il t’a fallu pour encaisser tout cela !
Dieu merci il n’y a pas eu de répercussions, de problèmes, plus tard sur ta personne…!
Tu es belle, intelligente, courageuse en toutes circonstances et c’est cela qui provoque la jalousie.
Garde ta sagesse ma Lucia c’est ta force !!!
Je te fais des douces bises
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C’est touchant, fort touchant…merci chère Lucia.
Bon mois de novembre, bisous du coeur,
Liz ❤
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Beaucoup de courage est nécessaire pour oser être soi, et parfois le chemin pour ne plus être affecté par les jugements des autres est long.
Mais tu as su ne pas fermer ton cœur et c’est ça le plus beau car ce n’est pas toujours la méchanceté qui s’exprime, juste l’ignorance ou la peur…
Doux bisous et beau dimanche, Lucia
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Bonjour chère Elisabeth,
Et merci, tes mots toujours appropriés sont un baume sur le cœur.
« Etre soi » est une liberté qui s’acquière…
Comme tu le précises, c’est un travail sur soi de longue haleine.
Défaire les nœuds, redresser ce qui a été tordu, rétablir la vérité sur soi et se libérer des fausses croyances, c’est un chemin qui prend du temps et qui demande volonté et persévérance.
Mais, quelle joie de vivre quand on arrive au bout, et surtout quelle belle victoire quand on peut enfin être soi.
Bon dimanche
Tendresse du coeur ♥
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Mes mots répondent aux tiens, chère Lucia car nous sommes engagées sur le même chemin…
Tendresses et douce semaine
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Ma Lucia,
Oui se révéler comporte un risque :
Je pense qu’il faut du courage pour être soi et le vivre, l’assumer totalement, et aujourd’hui le résultat est là, quand je te vois tu inspires la vie, l’amour et la bonté, et la lumière qui ne te quitte jamais, même dans tes tristesses tu émanes une force qui prouve que tu as raison d’être toi et de le rester, quels que soient les jugements du passé comme ceux à venir tu n’en est que plus vraie, authentique et ceux qui ont pu te juger à ta faiblesse ne t’en rende que plus forte.
Aussi, ce qui peut paraître dérangeant pour les uns et les autres qui réagissent par le jugement c’est la différence, d’où pouvoir être soi et le rester fait fie des jugements tout comme des condamnations verbales et non verbales, les attitudes et comportements de préjugés et étiquettes de toutes sortes, et l’indifférence qui refuse de voir la différence en face et de l’accepter comme une bénédiction
Si se révéler comporte un risque il est fait de richesses humaines et de complémentarité, il n’en est que plus vivifiant à mon sens, c’est un risque positif qui vaut la peine d’être pris et posé en actes d’amour.
Te lire ici me réjouis beaucoup, continue d’écrire ta Lettre et tes Mots d’Âme et du Coeur qui nous révèle la personne si belle et aimante que tu es.
Mille 😛 de ❤
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Merci tendre soeur de ce « grand et beau » témoignage .
Tes mots me touchent profondément car je sais qu’ils sont également, l’expression d’un « vécu » un peu similaire au mien par certains côtés.
Pour ma part, seuls ceux qui m’ont connue » avant et après » peuvent témoigner de ma transformation.
Nous sommes devenus, toi et moi comme bien d’autres, ces pierres précieuses que la vie a durement polies .
Mais ces pierres sont d’un éclat sans pareil faites pour briller , ceci dit en toute humilité et par l’Amour qui nous habite.
Tu sais Annie j’écris ce qui me passe par la tête dans l’instant, au moment où ça vient.
Gros bisous et bon dimanche de la Toussaint
Tendresse ♥♥
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Je suis si ému en parcourant ce texte, que je suis me suis permis de le partager sur ma page Facebook et de le faire connaître sur mon site.
Un texte imprégné de déchirure, un si beau texte.
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Merci ☻
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A reblogué ceci sur La tentation d'écrireet a ajouté:
Votre écriture est belle. Une déchirure, une blessure encore vives, n’est-ce pas…
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Merci infiniment Didier, je suis sincèrement touchée de votre geste.
Je dois avouer que plus rien n’est à vif , j’ai exorcisé mon mal en frappant aux portes des thérapeutes. J’écris davantage pour les autres et c’est bon aussi de peser nos victoires ☻
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Sublime car c’est du vécu…je me retrouve au coeur de ces mots
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Bonjour Didier,
C’est réconfortant de savoir qu’on est pas seul, que d’autres ont vécu les mêmes expériences et qu’ils ont trouvé le chemin de la « liberté d’être ».
Merci de votre sincérité.
Bon dimanche ☻
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Que j’aime ces mots, tes mots, Lucia ! Je suis complètement en accord avec cela ! Il s’agit d’être soi-même et ne pas les laisser avoir raison, pas par nos paroles, mais par nos actes !
Bonne et douce soirée à toi et agréable week-end tout entier !
Gros bisous♥
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Merci chère Colette d’aimer!
Ce sont nos actes en effet qui nous déterminent et quand il y eu un profond changement en « soi » il n’y a plus cet accès à nos failles, rien des « dires des autres » qui puissent nous détruire.
Bon dimanche de la Toussaint
Bisous du coeur ♥
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Par devoir envers soi même, par respect de ses propres valeurs: toujours lutter, jamais se rendre. C’est celà aussi être humain.
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Merci Manh de votre appréciation.
Au delà du « devoir envers soi », il y a le « droit d’être soi « … acquérir cette liberté d’être sans se laisser enfermer . Un jour cela devient si naturel qu’il n’est plus utile de lutter.
Bon dimanche à vous ☻
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Qui est-on, pour juger l’autre ? Beau poème que je partage… Soyons nous même, ce n’est pas « oser », c’est vivre…
amicalement
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Merci Rony de ton appréciation .
Vivre en effet sans se cacher, sans le poids du mensonge, en toute « liberté d’être », épanoui et ouvert à la vie qui s’offre à nous.
Bon dimanche, bien amicalement ♥
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Cher Lucia une partie de ce que tu énumère dans ta poésie je l’ai subie moi même et bien d’autres choses encore. Je m’étais toujours sentie inférieur à ceux que j’approchai. Je me suis battue avec mes propres armes: le « sourire » qui me permis de me rendre aimable.Lorsque j’ai présenté mon livre dans la la ville ou j’habitas J’ai endu dire par ses habitants:
Mais mais omment à t-elle fait pour cacher tant de souffrance? Voilà ce que j’ai entendu. Mon sourire n’était qu’une façade pour cacher mon mal être.
Je me dis aujourdhui que je fus armée dès ma naissance par maman pour combattre l’adversité que j’ai rencontré au cours de ma vie. Aujourdhui encore alors que je ne suis pas au mieux de ma forme je m’entends dire par mon cardiologue c’est maintenant qu’il nous faut intervenir chirurgicalement parce que vous semblez encore en forme…Je sourie parce que je vois bien qu’il sait que l’acte qu’il doit pratiquer je peux le supporter. Ce qu’il ne sait pas c’est mon ressenti et ma peur. Il m’est si facile avec mon sourire de lui faire croire que je me sent forte et en forme.
Nousne naissons pas tous avec le même bagage mais nous faisons de notre mieux pour nous adapter avec notre héritage émotionnel.
Lucia je te souhaite une très belle journée ensoleillée. Bisous
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Très touchant votre témoignage, merci!
Il est vrai que nous pouvons avoir appris à sourire par convenance et que derrière un sourire il peut y avoir tant de tristesse ou de rejet dans le coeur…
Il est vrai aussi et je le dis par expérience que la vie nous arme face à l’ignorance des autres quelle qu’en soit la raison concernant nos propres souffrances et ressentis, et c’est là le plus souvent que la résilience s’opère, nous en ressortons beaucoup plus fortes même après la traversée du désert le plus rude et toujours plus ressourcées, et prêtes à aider par expérience vécue autour de soi, et donc de pouvoir accueillir dans le non jugement.
C »est souvent à cause de notre faiblesse inconnue des autres que nous en ressortons plus fortes ayant accès à nos ressources intérieures et au Ciel qui s’ouvre au temps le plus difficile quand on ne s’y attend pas…
Bien à vous, 🙂
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Merci pour votre aimable commentaire. Trés amicalement Marielianne.
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Merci Roberte de ton témoignage si touchant.
Le « manque » parfois qu’il soit affectif ou autre, ce besoin profond de se sentir aimé, reconnu et valorisé nous pousse à jouer des rôles , à porter des masques.
Le sourire cache tant de souffrances insoupçonnées.
J’ai constaté cela en Afrique, les enfants sourient tout le temps, même quand ils n’ont rien à boire et à manger. Le sourire peut être une arme de défense.
Mais je crois qu’avec la maturité et tout ce que la vie nous a enseignée, on peut enfin se donner le droit « d’être soi », se donner le droit d’exprimer ses peurs tout comme ses joies.
Bon dimanche de la Toussaint,
Bisous ♥♥
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Je te rejoins totalement Lucia ! Peu importe le « quand dira t’on », pour ma part je suis passée au-delà, mais en passant de l’autre côté on s’isole un peu malgré tout 😉
Bisous et bon week-end 🙂
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Bonjour Gys ☻
Passer de l’autre côté de la barrière signifie aussi transformation. Une meilleure connaissance de soi a pour avantage de reconnaitre ce qui est faux à propos de soi et de faire ensuite ses choix.
Merci de ton appréciation,
Bon dimanche , bisous ♥
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