Quand !!

Nous sommes fortement  enclins à attendre quelque chose.  
Attendre le résultat d’un examen, ou d’un acte ou d'un événement. 
Les yeux rivés sur leur aboutissement. 
Attendre quelque chose de différent, de meilleur,  toujours projetés vers l'avenir….

On pense que tout changera quand ceci ou quand cela viendra ! 
Que représentent tous ces « quand » ?

On peut escalader une montagne en ne songeant qu'à ce qu’on verra du sommet. 
Et ainsi on attend la pause au travail, la fin de la journée, 
le week-end, les vacances…

On se dit : "Quand j'aurai rencontré l'âme sœur ça ira mieux ou 
Quand j'aurai plus d’argent... 
Quand j’aurai déménagé à la campagne... 
Quand j'aurai plus de temps... !
Ah ! Quand " il " ou "elle" était là prés de moi..!

Que de « quand » et de
 «  Ah!  Si j'avais su ou des « c'était bien mieux avant ».

Finalement, on ne vit pas, et puis les années passent.
Le compte à rebours commence et on ne savoure pas la vie ou que très peu.
Ce cadeau qui nous est offert et qui n'a pas de prix !...
 
On ne prend pas vraiment plaisir aux choses simples de la vie telle la beauté d’un paysage. 
La couleur de l’aube ou d’un coucher de soleil. 
On n’accorde si peu d’intérêt à tous ces regards qui croisent le nôtre
Et nous invitent à la rencontre, à la chaleur humaine ou une belle amitié.

Essayons de prendre conscience que chaque acte peut devenir un véritable plaisir. 
Et que chaque geste peut devenir un vrai bonheur !

©Lucia Galb


Quitter

Image par Azmi Talib de Pixabay

Quitter c’est laisser, s’éloigner, rompre… 
Quitter ce peut être une nécessité, un besoin vital.
Il arrive que l’on ressente au plus profond de soi ,
qu’un changement devient nécessaire pour se retrouver soi.
Faire le point ou bien vivre de nouvelles expériences.

Ce besoin de rompre avec tout ce qui nous semble néfaste est une invitation à se mettre en mouvement. 
Tant de choses peuvent ne plus nous convenir et nous aspirons à un changement !

•	Rompre avec les habitudes par exemple qui entravent
•	Abandonner les lieux qui enferment 
•	Se délester de fardeaux trop lourds.
•	Quitter ses sécurités aussi bien que ses peurs. 
•	Quitter pour « être et devenir »…

Il me faut parfois la quitter, cette route que je sais droite pour oser aller de l’avant .
Explorer d’autres chemins. 
Pourvu que devant,  la vie soit toujours mouvement, 
transformation, rencontre avec l’autre.

 Et pourquoi aussi pas la découverte d’un Dieu qui se ferait compagnon de route.
 Lui qui aurait pris la forme de tant de visages.  
Les traits d’un ami ayant consolé mes chagrins, des bras tendus m’ayant apporté du soutien. 
Alors le chemin emprunté m’aura façonné, peut -être même transformé de l’intérieur.

Cela en vaut bien la peine d’oser quitter sa zone de confort.

©Lucia Galb

S’émerveiller !

L'émerveillement est le propre de l’enfant. 
Un enfant s’arrête sur le chemin pour cueillir une fleur, 
ramasser un caillou, fixer le bleu du ciel, regarder, 
toucher l’écorce d’un arbre. 
Il s’émerveille de tout et marque un vif intérêt pour tout ce qui l’entoure. 

C’est avec émotion qu’il observe, écoute le chant d’un oiseau, 
entend le bruissement des feuilles sous ses pas..

C’est beau de pouvoir s’émerveiller ainsi comme un enfant 
et de ressentir au tréfonds de soi toutes ces émotions. 
L’étonnement, l’admiration, les sensations de bien- être et les senteurs d'un lieu. 

Tout cela nous rend tellement vivant !

 L'émerveillement n’est pas seulement une émotion de l’instant,
 c’est aussi la capacité de l'être. 
L’être qui s’ouvre au monde, oui tant de choses nous échappent. 
Nous ne regardons pas assez et nous n'écoutons pas. 
Et si demain je commençais ma journée avec un autre regard. 

Le Créateur a placé en moi des portes qu’il me faut pousser pour y pénétrer. 
Il me faut juste les ouvrir pour être éblouie et me réjouir simplement 
par le phénomène de la vie.

©Lucia Galb

Le manque !

Pris sur Pinterest
Le manque

« L’humain » est souvent prisonnier d’un sentiment de manque.  

Manque d’amour,  manque de tendresse maternelle, 
manque du regard paternel, etc…
Pour exister à ses propres yeux et aux yeux des autres, il lui faudra plus d’amour. 
Il peut être déçu, se sentir nul à cause de ce qu’il n’a pas. 
C’est un mélange d’orgueil et de sentiment de ne rien valoir.
Ce sentiment de manque s’accentue dans le temps et fait ressentir 
la douleur de tout ce qui n’est pas comblé.
 L’attente de cette manifestation d’amour s’exprime alors par un sentiment de déception, 
de dévalorisation de soi. Et devient l’objet de sa préoccupation.

Comment » l’homme « peut- il sortir de cette ornière ?
* Il lui faut,  en premier lieu,  
  reconnaître que d’avoir reçu la vie est un cadeau  précieux. 

* Il lui faut réaliser que le don de la vie lui a été donné personnellement. 
 Cela lui appartient. 
A partir de là, il est lui est possible de développer un sentiment de gratitude, 
de reconnaissance. Et il peut commencer à bâtir une espérance, se mettre en action.
Certes, la vie a pu commencer par une plaie ouverte, un manque.
 C’est le cas pour beaucoup comme cela put l’être pour moi-même.

Il faut donc bien partir de là où nous sommes,  ainsi s’approcher de la Source pour y boire. 
C’est là que Dieu nous rejoint. 
Il rejoint l’humain dans un amour qui donne à naître. 
Un amour pour la vie que chaque être porte en soi. 

Quand notre esprit, notre coeur le saisit,  
le manque n’est plus au centre de notre préoccupation .
Ce qui n’exclura pas les difficultés et les inquiétudes. 
Mais c’est un point d’appui solide et vrai 

Nous regardons alors nos manques autrement, 
 ne remettant pas notre existence, 
 ni notre valeur en cause. 
Mais plutôt comme des plaies à guérir !


Lucia Galb  (méditation du jour)



Le pardon – El Perdon

Le sage se dépêche de pardonner parce qu’il connaît la vraie valeur du temps et qu’il ne supporte pas de passer ce temps dans des souffrances inutiles» Samuel Johnson

Suite au dernier article « je veux oublier », beaucoup de commentaires ont mis l’accent sur le pardon.

Sachant que c’est une des clés pour être libéré il s’ensuit cette réflexion.

En effet  » pardonner »  signifie relâcher ou mettre en liberté.

Mais pourquoi pardonner si l’offenseur ne reconnait pas ses torts ?

Quand il y a absence de pardon, amertume et ressentiment gagnent le cœur, rongent de l’intérieur. De plus il y a un énorme gaspillage d’énergie à ressasser,  se justifier,  tenter de comprendre. On rumine, les pensées tournent en boucle ….Le désir de vengeance peut aussi atteindre une grande intensité, engendrer le pire des sentiments : la haine. Nous souffrons et notre douleur fait souffrir notre entourage.En refusant de pardonner on enlève également à l’offenseur la possibilité d’être libéré et de poursuivre son chemin

Après avoir pardonné est-il possible de vivre une réconciliation ?

La réconciliation n’est pas toujours possible. Certaines personnes ne se remettent pas en question .Il faut beaucoup d’humilité pour reconnaître ses torts, accepter d’avoir blessé l’autre peut être même sans le savoir.  

Pardonner n’efface pas la mémoire, ne gomme pas les cicatrices. On peut continuer à souffrir encore car c’est un long cheminement vers la guérison.

Le pardon est la victoire de l’amour, l’avènement d’une paix plus forte que toutes les souffrances.

Lucia Galb

https://lucialuz.wordpress.com/2014/04/06/pardonner-forgive/

El perdón.

El sabio se apresura a perdonar porque conoce el verdadero valor del tiempo y no puede soportar pasar ese tiempo en sufrimientos innecesarios "Samuel Johnson 

Después del último artículo "Quiero olvidar", muchos comentarios se centraron en el perdón.
Sabiendo que esta es una de las claves para ser liberados, siguió esta reflexión.
En efecto "perdonar" significa liberar o dejar en libertad.

Pero, ¿por qué perdonar si el ofensor no admite sus errores?

Cuando falta el perdón, la amargura y el resentimiento se apoderan del corazón, mordiéndolo desde dentro. Además, hay un enorme derroche de energía en refrito, justificarse, intentar comprender. Rumiamos, los pensamientos corren en un bucle….
El deseo de venganza también puede alcanzar una gran intensidad, 
generando el peor de los sentimientos: el odio. 
Sufrimos y nuestro dolor hiere a quienes nos rodean.
Negarse a perdonar también priva al delincuente de la posibilidad de ser liberado y de continuar su camino.

Después de perdonar, ¿es posible experimentar la reconciliación?

La reconciliación no siempre es posible. 
Algunas personas no se cuestionan a sí mismas. 
Se necesita mucha humildad para admitir sus errores, 
aceptando que has herido a otra persona incluso sin saberlo.
El perdón no borra la memoria, no borra las cicatrices. 
Podemos seguir sufriendo más porque es un largo camino hacia la recuperación.

El perdón es la victoria del amor, el advenimiento de una paz más fuerte que todo sufrimiento.

Lucía Galb